
Les saisons s’enchaînent à un rythme effréné pour Yann Gouniot, régatier de haut niveau et surtout metteur au point. Avec quelques autres français (Bertrand Pacé, Thierry Peponnet, Jean-Sébastien Ponce...), Yann fait parti des navigateurs dont on parle peu mais qui navigue beaucoup sur différents supports au contact entre deux bouées.
Il a d’abord arpenté les ponts de petits voiliers afin d’apprendre à connaître les réglages et les sensations embarquées et puis maintenant Yann navigue surtout sur de grandes unités. « C’est assez complémentaire de naviguer sur de petits et de grands voiliers. Pour moi, les petites unités sont plutôt des 44 pieds » déclare Yann. « Alors que les grandes, sont des voiliers dépassant les 70 pieds comme les Class América ou les Maxi. Paradoxalement même si les gros bateaux sont lourds, ils sont assez fins aux réglages, l’expérience aidant. Avec l’électronique et l’informatique embarquée, nous réglons les Maxi comme des petits quillards. Les centrales informatiques nous permettent de définir les vitesses cibles des bateaux à chaque allure en fonction de la gîte, de l’angle de barre et de la force du vent. Sur les différents circuits, on m’appelle pour faire avancer le plus vite possible les bateaux. Mon rôle ne se cantonne pas à régler simplement la grand-voile mais surtout à mettre au point les bateaux avant la navigation. Je travaille donc sur le réglage du mât, du gréement et les formes des voiles en collaboration avec les voiliers ».
Il a d’abord arpenté les ponts de petits voiliers afin d’apprendre à connaître les réglages et les sensations embarquées et puis maintenant Yann navigue surtout sur de grandes unités. « C’est assez complémentaire de naviguer sur de petits et de grands voiliers. Pour moi, les petites unités sont plutôt des 44 pieds » déclare Yann. « Alors que les grandes, sont des voiliers dépassant les 70 pieds comme les Class América ou les Maxi. Paradoxalement même si les gros bateaux sont lourds, ils sont assez fins aux réglages, l’expérience aidant. Avec l’électronique et l’informatique embarquée, nous réglons les Maxi comme des petits quillards. Les centrales informatiques nous permettent de définir les vitesses cibles des bateaux à chaque allure en fonction de la gîte, de l’angle de barre et de la force du vent. Sur les différents circuits, on m’appelle pour faire avancer le plus vite possible les bateaux. Mon rôle ne se cantonne pas à régler simplement la grand-voile mais surtout à mettre au point les bateaux avant la navigation. Je travaille donc sur le réglage du mât, du gréement et les formes des voiles en collaboration avec les voiliers ».
Un métier à part entière qu’exerce avec passion Yann Gouniot.
Cette année avec l’équipage d’All4One, Yann a terminé notamment troisième du Louis Vuitton Trophy de la Maddalena et a brillé lors de la Giraglia à bord de « Container », mini-maxi de 76 pieds. Dernièrement, il était, enfin à Valence avec l’équipe du RC 44 Sea Dubai. La suite de la saison sera ponctuée par le Championnat du Monde des Maxi la semaine prochaine à Porto Cervo à bord de « Container » et par un tour à Dubai avec All4One pour la fin de saison des fameux Class América. TB
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